Transcription de la vidéo
Le samedi 7 octobre, une guerre a éclaté entre Israël et le Hamas. Le monde entier suit avec beaucoup d’attention et d’émotion ce conflit.
Bienvenue dans ce nouvel épisode de Learn French with News.
On m’a beaucoup demandé de faire une vidéo sur ce thème d’actualité, car il est évidemment omniprésent dans les médias du monde entier et bien sûr en France aussi.
Je vous demande vraiment d’être bienveillants dans les commentaires, car ce n’est pas une thématique facile à aborder.
C’est un sujet très complexe.
Je vais donc, dans cette vidéo, être très factuelle, parler des différents faits qui se sont déroulés depuis le 7 octobre en m’appuyant, en utilisant des articles de presse qui sont parus en France.
Vous trouverez toutes les sources si vous voulez lire tous ces articles en français dans la description de cette vidéo.
Dans cette vidéo, vous allez apprendre énormément de vocabulaire. D’ailleurs, comme d’habitude, vous pouvez télécharger la fiche gratuitement en cliquant sur le lien dans la description.
Et cette vidéo va vous permettre aussi d’en apprendre un peu plus sur la manière dont ce conflit est traité dans les médias français.
Le samedi 7 octobre 2023, le Hamas a lancé une attaque contre Israël.
Vers 6h30 du matin, des roquettes, des roquettes, ce sont des missiles, se sont abattus, sont tombés du ciel sur Israël.
Selon le Hamas, 5 000 roquettes, 5 000 missiles auraient été lancés.
Des combattants lourdement armés du Hamas sont également entrés sur le territoire israélien.
Quand on dit qu’ils sont lourdement armés, ça signifie qu’ils sont fortement armés, qu’ils ont beaucoup d’armes.
Dans un article du média France Info, on peut lire « 22 villages sont infiltrés par des hommes qui abattent ou enlèvent les habitants. »
Infiltrer, ça veut dire réussir à entrer quelque part et c’est un endroit où on ne devrait normalement pas être.
Abattre, ici, ça signifie tuer.
Juste avant, on a vu qu’abattre pouvait aussi signifier tomber du ciel, mais dans ce cas-ci, abattre signifie tuer. Et enlever, c’est ce mot signifie kidnapper.
En français, on utilise aussi très souvent le terme kidnapper.
C’est prendre des personnes, les emmener et les faire prisonnières.
À quelques kilomètres de la bande de Gaza, dans le désert de Négev, à ce moment-là, a eu lieu un festival de musique électronique.
Certains combattants sont arrivés par les airs, par le ciel, en parapente motorisée.
Parapente, c’est un parachute qui permet de voler et d’atterrir en douceur, doucement sur le sol.
Une fusillade a eu lieu.
Une fusillade, c’est quand il y a des tirs.
Au moins 260 festivaliers ont été tués dans cette attaque qui a duré plusieurs heures.
Des festivaliers, ce sont des personnes qui participent à un festival, qui viennent écouter de la musique.
Selon le gouvernement israélien, entre 150 et 200 personnes ont également été prises en otage.
Elles ont été enlevées, elles ont été kidnappées pour être retenues prisonnières. Prendre quelqu’un en otage.
Israël a très rapidement riposté. Riposté, ça signifie lancer une attaque en retour. En effet, dans la journée, Israël a revendiqué des frappes aériennes sur la bande de Gaza.
Quand on revendique une action, ça signifie qu’on fait quelque chose et qu’on affirme, qu’on dit « C’est bien moi qui ai fait ça. »
Une frappe aérienne, c’est un bombardement par les airs, par exemple par un avion.
Benjamin Netanyahu, le premier ministre israélien, a également rapidement pris la parole. Il a déclaré, il a dit que son pays était en guerre. Comme on peut le lire dans cet article du journal Capital, il a dit « L’ennemi payera un prix tel qu’il ne l’a jamais connu. »
Un ennemi, c’est quelqu’un, un groupe, un pays avec qui on est en conflit, on se déteste.
Avant de poursuivre, je pense que c’est important d’ajouter un peu de contexte.
J’ai parlé de la bande de Gaza, mais qu’est-ce que c’est exactement ?
La bande de Gaza, c’est un territoire, donc une région d’environ 40 kilomètres de long.
Elle se situe entre Israël, l’Égypte et à gauche, la mer Méditerranée.
La bande de Gaza, c’est un des territoires palestiniens dans cette région, avec la Cisjordanie et Jérusalem Est.
Ce territoire est peuplé d’environ 2,3 millions d’habitants, dont la moitié seraient des enfants.
Le Hamas est au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007. Il a pris le contrôle de ce territoire. Il s’agit d’un mouvement islamiste palestinien. Mais pour de nombreux pays comme les États-Unis, les pays de l’Union européenne ou encore Israël, le Hamas est considéré comme une organisation terroriste.
Depuis leur arrivée au pouvoir, Israël a mis en place un blocus sur la bande de Gaza. Cela signifie qu’Israël va limiter, va bloquer l’importation de certaines ressources ou de certains produits, par exemple de l’eau, de la nourriture, de l’électricité ou encore du gaz.
La population sur place est très affectée, très impactée par cette situation. D’ailleurs, la formulation « prison à ciel ouvert », ça signifie en extérieur, a été régulièrement reprise ces dernières années par les médias ou par des personnalités politiques en France.
Au fil des années, il y a eu plusieurs guerres avec Israël et des tirs de roquettes et des frappes, donc des bombardements, ont été envoyés des deux côtés.
Poursuivons maintenant dans la chronologie.
Nous étions au samedi 7 octobre.
Nous sommes maintenant le dimanche 8 octobre.
Le dimanche 8 octobre, Israël a officiellement déclaré l’état de guerre. Les attaques aériennes, les bombardements, ont commencé à se multiplier sur les Gazaouis.
Des munitions sont également envoyées par les États-Unis à Israël, qui est leur allié. Quand on est l’allié de quelqu’un, on est le partenaire.
Des munitions, c’est ce qu’on utilise pour recharger les armes. Le même jour, des villages proches de la bande de Gaza, du côté israélien, ont également été évacués.
Évacués ça signifie qu’on fait partir les gens, on les déplace, on leur demande de quitter cet endroit. Dans le média français La Tribune, on peut lire que le bilan à ce moment-là est de 400 morts sur la bande de Gaza et 700 morts du côté israélien, selon les autorités.
Nous sommes maintenant le lundi 9 octobre.
Dans le journal Le Monde, on peut lire que le mouvement islamiste palestinien, le Hamas, menace d’exécuter des otages en réaction aux bombardements de Gaza.
Menacer ou faire des menaces, ça signifie essayer d’intimider, de faire pression sur quelqu’un ou sur un État, sur un groupe.
Exécuter, exécuter des otages, ça signifie tuer les personnes qu’on retient prisonnières.
Mais malgré ces menaces, Israël continue d’envoyer des frappes, continue les bombardements. L’armée israélienne va notamment frapper un marché, donc un endroit où on va faire ses courses, en affirmant viser des cibles de groupes islamistes qui se cachent parmi les civils.
Les civils, on entend beaucoup ce mot quand on parle de situation de guerre. Les civils, ce sont les personnes qui ne sont pas des militaires. Ce sont des citoyens classiques qui ne sont pas armés.
On peut également lire dans le journal Le Monde et dans France Info qu’Israël impose le siège complet du territoire.
Plus tôt, j’ai parlé d’un blocus qu’avait imposé Israël.
Ici, on passe une étape supérieure puisqu’Israël parle d’un siège complet. Ça signifie qu’Israël isole complètement la bande de Gaza d’approvisionnements en eau, en gaz, en électricité.
L’approvisionnement, c’est le fait de faire venir des produits ou des ressources, d’importer. Ils vont rendre la situation encore plus difficile pour les habitants, pour les civils de cette zone.
En droit international, une telle action est interdite, donc elle ne devrait pas avoir lieu, selon l’ONU, l’Organisation des Nations Unies, car la situation à Gaza pourrait évidemment devenir catastrophique, donc atroce pour les habitants.
Le lendemain, le mardi 10 octobre, la situation devient de plus en plus critique, de plus en plus catastrophique pour les Gazaouis.
Sur le site web du média BFM, l’organisation, l’association humanitaire Médecins Sans Frontières indique que les structures de santé sont complètement débordées sur le territoire palestinien.
Être débordées, ça signifie être surchargé, elles ont trop à faire. Selon le ministère de la Santé Gazaoui, le bilan atteint alors les 922 morts et 4 650 blessés.
De leur côté, les autorités israéliennes parlent de 1 000 victimes tuées par le Hamas. L’armée israélienne a également annoncé que 1 500 assaillants, donc des personnes qui attaquent des combattants du Hamas, avaient été tués sur leur territoire, qui sont morts en Israël depuis le début de la guerre, le 7 octobre.
Dans les jours qui suivent, la situation a continué à se dégrader sur la bande de Gaza et la liste des victimes continue de s’allonger.
Quand une situation se dégrade, ça signifie qu’elle devient pire.
La situation est pire qu’avant.
Et quand on dit que la liste des victimes s’allonge, ça signifie qu’elle devient de plus en plus grande. Il y a de plus en plus de victimes.
Le vendredi 13 octobre, Israël largue des papiers, des tracts depuis le ciel grâce à des drones à Gaza.
Larguer, ça signifie jeter, donc ici, jeter depuis le ciel.
L’armée israélienne demande aux civils du nord de la bande de Gaza de quitter la zone pour aller vers le sud de la bande de Gaza, donc descendre.
J’ai dit « demande » mais en réalité, c’est « ordonne ». C’est un ordre. On dit « Vous devez le faire. »
C’est un ordre d’évacuer cette zone avec un délai de 24 heures.
Ils ont 24 heures pour partir.
Mais le lendemain, Israël annonce laisser un peu plus de temps aux résidents pour se déplacer. Car en effet, cela concerne 1,1 million de personnes.
D’ailleurs, l’ONU a réagi et a demandé que cet ordre soit annulé, car c’était impossible d’organiser un tel déplacement sans conséquences humanitaires dévastatrices.
Dévastatrices, ça signifie catastrophique, que ça va provoquer un désastre, une situation vraiment atroce. Car en effet, ces personnes n’ont tout simplement nulle part où aller.
Donc, on peut lire dans les médias qu’en plus des bombardements, Israël laisse penser à la population de la bande de Gaza. Il qu’il va également y avoir une invasion terrestre, que des Hommes vont entrer sur le territoire.
Durant le week-end, différentes personnalités politiques ont pris la parole, se sont exprimées en accusant Israël de bafouer le droit international.
« Bafouer », ça signifie « ne pas respecter ».
Donc ne pas respecter une règle, mais c’est un mot encore plus fort. C’est plus fort que de ne pas respecter.
Par exemple, on peut lire dans France Info une déclaration de la ministre des Affaires étrangères allemande qui dit « Il faut faire la différence entre les terroristes et la population civile. Le combat est dirigé contre le Hamas, pas contre les Palestiniens. »
Emmanuel Macron a également affirmé que toutes les mesures permettant d’épargner les civils à Gaza et ailleurs devraient être prises et le droit international être respecté.
« Épargner », ça signifie empêcher leur mort. « Épargner quelqu’un », ça veut dire le sauver.
Le même week-end, Emmanuel Macron, le président français, s’est également entretenu, il a discuté avec des dirigeants israéliens et égyptiens.
Il a demandé l’ouverture d’un couloir humanitaire dans la bande de Gaza.
C’est une zone où des camions de l’aide humanitaire peuvent se déplacer sans risque pour apporter des médicaments, de l’eau, de la nourriture, par exemple.
Emmanuel Macron aimerait aussi pouvoir utiliser ce couloir pour évacuer, faire sortir des ressortissants français. Pour évacuer ces ressortissants. Ce sont des personnes qui ont la nationalité française ou qui ont une double nationalité, dont la nationalité française.
Lundi 16 octobre, lundi dernier, dans le média La Tribune, on peut lire que plus d’un million de personnes se seraient déplacées, auraient quitté le nord de Gaza par peur d’une offensive, d’une attaque terrestre de l’armée israélienne.
Le même jour, l’Union européenne a annoncé l’ouverture d’un couloir humanitaire aérien, par les airs, pour pouvoir faire passer de la nourriture et des médicaments dans la bande de Gaza depuis l’Égypte.
Le même jour, les autorités israéliennes ont fait une déclaration sur les otages. Elles estiment à 199 le nombre d’otages capturés, retenus, prisonniers par le Hamas.
Enlevé dix jours plus tôt, le 7 octobre, aucun otage n’aurait encore été libéré, n’aurait pu partir, revenir en Israël. Ce même lundi, en fin de journée, le Hamas a d’ailleurs déclenché diffuser une vidéo d’une des prisonnières.
Toujours le lundi, il y a un vote qui a été fait au Conseil de sécurité de l’ONU.
La Russie a proposé de voter pour un « Cessez-le-feu humanitaire » dans la bande de Gaza. Un cessez-le-feu, ça veut dire qu’on arrête les combats, on arrête les bombardements pendant une certaine période.
Donc, un cessez-le-feu humanitaire, c’est une période qui permettrait de venir en aide aux personnes sur place.
Mais pour que le projet aboutisse, soit validé, il fallait neuf votes pour et aucun veto des pays qui ont le droit de veto.
Avoir le droit de veto, ça signifie que si quelqu’un a ce droit et dit non, c’est non, même si toutes les autres personnes avaient dit oui.
Les pays qui ont le droit de veto, ce sont les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.
« Permanents », ça signifie qu’ils sont toujours là.
Il s’agit des États-Unis, de la Chine, de la Russie, de la France et du Royaume-Uni.
Il fallait que tous ces pays votent pour, mais trois membres ont mis leur veto.
C’est le cas de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis.
On peut se demander pourquoi est-ce que ces pays ont voté contre un cessez-le-feu humanitaire ?
Ces pays se sont opposés au texte de la Russie, car ils ne condamnaient pas directement les attaques terroristes du Hamas. Sur le site de l’ONU, on peut lire “Le texte condamnait la violence contre les civils et tous les actes de terrorisme, mais ne nommait pas le Hamas qui a tué 1 300 300 personnes en Israël le 7 octobre, lors de son attaque surprise.”
C’est pour cette raison que le texte entier a été refusé, que la résolution n’est pas passée.
Le mardi 17 octobre, une frappe, un bombardement a lieu sur un hôpital à Gaza.
Le Hamas parle de 500 morts et pointe du doigt l’armée israélienne.
« Pointer du doigt », ça veut dire que c’est l’armée israélienne qui a commis cela.
Aujourd’hui, on ne sait pas réellement à combien s’évalue le bilan, le nombre de morts, car d’autres sources parlent de 200 morts ou encore d’autres sources parlent de dizaines de morts, comme vous pouvez le voir dans l’article de libération que j’affiche à l’écran.
L’armée israélienne, quant à elle, affirme ne pas être à l’origine de ce bombardement.
Israël accuse le mouvement palestinien du djihad islamique qui aurait raté un tir et ils auraient envoyé par erreur leurs tirs sur l’hôpital alors qu’ils visaient Israël.
De leur côté, le djihad islamique dément également.
Bien sûr, l’ONU et l’Organisation mondiale de la Santé, l’OMS, condamnent cette attaque.
Plus tôt dans la soirée, une attaque avait déjà eu lieu contre une école de Gaza où étaient réfugiés.
Se réfugier, quelque part, ça signifie se mettre à l’abri, se mettre en sécurité, plus de 4 000 personnes.
L’ONU a également condamné cette attaque qui a fait six morts.
Suite à cela, des manifestations contre Israël et pro-palestiniennes ont débuté dans plusieurs pays, comme en Tunisie, en Turquie ou encore en Jordanie.
Des manifestations c’est quand des personnes sortent dans la rue avec des pancartes, par exemple, pour affirmer, pour montrer leur mécontentement, pour protester.
Le mercredi 18 octobre, une nouvelle résolution a été proposée devant le Conseil de sécurité de l’ONU par le Brésil.
Le Brésil propose des pauses humanitaires.
Des pauses, ça signifie des stops, des arrêts pendant quelques temps à nouveau pour pouvoir venir en aide aux Palestiniens.
La France a voté pour, mais les États-Unis ont utilisé leur droit de veto une nouvelle fois, donc la résolution n’est pas passée.
Les États-Unis ont voté contre, car la résolution ne mentionnait pas le droit d’Israël à se défendre.
Le projet a une nouvelle fois été rejeté.
Depuis le 12 octobre, la France avait interdit, donc n’autorisait pas, les manifestations pro-palestiniennes sur son territoire. Mais ce mercredi 18 octobre, le Conseil d’État est finalement revenu sur sa décision et l’interdiction a été levée.
Lever une interdiction, ça signifie que c’est à nouveau autorisé. Le Conseil d’État en France, c’est une sorte de conseiller du gouvernement.
Fin de la semaine dernière, de l’aide humanitaire était attendue sur la bande de Gaza et des camions stationnaient à la frontière égyptienne.
« Stationner », ça signifie attendre, être arrêté.
Les Palestiniens manquent toujours d’eau, d’électricité, de gaz et Joe Biden affirme avoir obtenu du président égyptien de laisser jusqu’à 20 camions traverser la frontière pour apporter de l’aide.
Ils devraient apporter de l’eau, de la nourriture et des médicaments.
Selon l’OMS, l’Organisation mondiale de la Santé, c’est un nombre totalement insuffisant.
Ça signifie que ce n’est pas assez d’aide, ce n’est pas assez de camions, comme vous pouvez lire dans l’article qui s’affiche.
Je tourne aujourd’hui cette vidéo le 21 octobre, le samedi 21 octobre.
Nous sommes aujourd’hui au 15ème jour de la guerre et selon le journal Le Monde, cinq camions, cinq véhicules ont pu franchir la frontière à l’heure où j’enregistre cette vidéo.
Cinq camions pour apporter de l’aide.
Toujours selon Le Monde, 175 camions chargés d’aide humanitaire attendraient depuis des jours l’ouverture de ce point de passage.
Des dizaines de binationaux, ce sont des personnes qui ont deux nationalités, par exemple, françaises et palestiniennes, qui résident sur la bande de Gaza, attendent et espèrent que l’ouverture de ce point de passage serait également le signe d’une autorisation pour eux de quitter le territoire, de sortir, d’évacuer.
La vidéo est terminée.
Merci de l’avoir regardée jusqu’au bout.
N’oubliez pas que vous pouvez télécharger la fiche avec tous les mots de vocabulaire que nous avons vus au cours de cette leçon “Learn French with News.”
Et je vous dis à bientôt pour une prochaine vidéo.