Résumé de la vidéo
Salut, c’est Elisabeth de Hellofrench.
Bienvenue dans une nouvelle vidéo de français.
C’est l’hôpital qui se moque de la charité.
Se faire poser un lapin.
Ce n’est pas demain la veille.
Voici quelques expressions que nous allons voir aujourd’hui.
Nous allons voir ensemble 24 expressions utilisées au quotidien dans la vie de tous les jours par les francophones.
Pour t’aider à réviser ces expressions, je t’ai préparé une fiche d’exercices avec des phrases à compléter, des vrais ou faux ou encore des QCM.
Tu peux télécharger gratuitement cette fiche en cliquant sur le lien dans la description.
Si tu as envie d’emmener ton niveau de français plus loin, si tu veux progresser plus rapidement, je t’invite à visiter mon école en ligne, la School d’Hellofrench.
Quel que soit ton niveau et tes besoins, je suis sûre que tu vas trouver le cours idéal pour toi.
Parmi mes cours, tu vas retrouver les basiques pour passer quelques jours en France ou encore un cours beaucoup plus développé pour apprendre à parler comme un natif.
Si tu as des questions sur mes cours en ligne ou sur le français, tu peux m’écrire
Je lis tous vos emails.
Cette expression prendre du recul, on peut l’utiliser au sens propre, exactement comme on l’entend ou au sens figuré.
Quand on l’utilise au sens propre, prendre du recul, ça signifie reculer, aller en arrière.
Par exemple, si je suis devant la tour Eiffel et que je veux faire une photo, mais que je ne la vois pas en entier, que je n’ai pas assez de recul, je vais aller un peu en arrière.
Là, je peux dire : je prends un peu de recul pour avoir la tour Eiffel en entier.
Là, on fait vraiment l’action de reculer, de prendre du recul.
Mais la plupart du temps, on utilise cette expression au sens figuré.
Prendre du recul, ça signifie regarder les choses, regarder une situation autrement, sous un autre angle.
Prendre un peu de temps pour soi pour mieux analyser une situation.
Prendre du recul, ça permet en général de relativiser une situation, de se rendre compte qu’elle est moins grave que prévu, ou alors de pouvoir prendre une grande décision, de changer des choses dans sa vie.
Par exemple, quand on est dans une relation avec quelqu’un et que ça ne se passe plus très bien, on peut dire à la personne : j’ai besoin de prendre un peu de recul par rapport à notre relation.
On a besoin de réfléchir, on a besoin de réfléchir, d’analyser ce qui se passe pour pouvoir prendre la bonne décision, pour pouvoir évaluer si la situation nous convient ou pas.
Ou par exemple, au travail, si vous vous êtes extrêmement pressé tous les jours de votre travail, ça peut être bon de prendre du recul pour relativiser.
Par exemple, si vous travaillez pour un site qui vend des baskets et que vous n’atteignez pas vos objectifs de vente, vous pouvez prendre du recul et vous dire : ce n’est pas grave, je ne fais pas un métier où je sauve des vies.
Donc, ce n’est pas si grave.
Je prends un peu de recul, je me rends compte que la situation, elle n’est pas si grave que ça.
Ce n’est pas un drame si je n’arrive pas à atteindre mes objectifs devant.
Toucher du bois. C’est une expression que j’aime beaucoup et que j’utilise très souvent. Toucher du bois. Cette expression, elle est surtout utilisée par les gens superstitieux, qui ont certaines croyances, qui voient des signes favorables ou défavorables un peu partout autour d’eux.
Je ne sais pas si vous, vous êtes superstitieux, mais moi, je suis un peu superstitieuse.
Je n’aime pas, par exemple, passer sous une échelle ou j’ai peur de casser un miroir parce qu’on me dit qu’on aura sept ans de malheur.
Je n’aime pas, par exemple, si j’ai des amis qui vont avoir un bébé, acheter le cadeau avant la naissance.
Je suis superstitieuse.
Quand on est superstitieux, on peut toucher du bois pour qu’un malheur n’arrive pas.
On conjure le mauvais sort.
Toucher du bois, ça permet de se protéger de mauvais choses qui pourraient arriver.
On va contre un mauvais sort.
Par exemple, je peux dire Caroline a déjà raté son permis de conduire quatre fois. Elle en a en plus besoin pour son travail. Elle va être licenciée si elle n’arrive pas à avoir son permis de conduire rapidement.
Donc, je vais toucher du bois pour espérer qu’elle réussisse son permis de conduire. Je vais contre un mauvais sort. J’ai oublié de vous dire, ça, c’est essentiel, quand on utilise cette expression, il faut l’accompagner du geste.
Il faut trouver un morceau de bois à toucher.
Avoir un poil dans la main. Un poil, c’est ce qu’on a sur les bras, sur les jambes. On a un poil ici dans la main.
Cette expression, elle signifie tout simplement qu’on est paresseux.
On est vraiment très, très, très paresseux.
On est fainéant, fainéante pour une fille.
On est un peu mou, on n’est pas très ambitieux.
En anglais, on dit to be work shy.
C’est un peu être timide du travail.
On n’aime pas trop ça.
Cette expression, elle est assez ancienne.
Elle date du 19ème siècle.
On l’utilisait pour parler des gens qui étaient paresseux, qui n’aimaient pas trop travailler.
À l’époque, il y avait beaucoup de travail manuel.
Tellement on utilisait peu ses mains pour travailler, qu’un poil peut pousser dedans. En réalité, je ne pense pas que ce soit vraiment possible que des poils poussent au creux de la main.
Un poil pousse au creux de la main.
Voici deux mises en situation pour vous aider à mieux comprendre cette expression.
Cynthia a vraiment un poil dans la main.
Elle reste toute la journée dans sa chambre à jouer aux jeux vidéo et ne sort que pour manger les repas que sa mère prépare.
Elle est vraiment paresseuse.
Voici une autre mise en contexte.
Pierre, mon collègue, a vraiment un poil dans la main.
Il ne fait jamais plus que ce qu’on lui demande.
Il fait toujours le minimum et il ne propose jamais aucune idée supplémentaire.
Il est vraiment fainéant.
Avoir les dents longues.
Les dents, qu’on a dans la bouche.
Avoir les dents longues, comme si elles étaient plus grandes.
Bien sûr, on n’utilise pas cette expression au sens littéral.
On utilise cette expression au sens figuré.
Vous allez voir, c’est une expression assez marrante quand elle fait référence justement à cette image.
Quand on parle de quelqu’un qui a les dents longues, déjà, ce n’est pas quelque chose de très positif.
C’est une expression assez péjorative.
On l’utilise pour parler de quelqu’un de vraiment très, très ambitieux.
Avoir de l’ambition, c’est quelque chose de bien dans la vie, mais ici, quand on l’utilise, cette expression avoir les dents longues, ce n’est pas si positif parce que ça signifie un peu qu’on est prêt à tout pour réussir, pour arriver à ses fins.
Souvent, on l’utilise professionnellement.
On dit que quelqu’un a les dents longues il veut aller loin professionnellement, par exemple dans son entreprise.
À l’origine, il y a très longtemps, je pense que c’était au 14ème siècle, cette expression était surtout utilisée pour dire qu’on avait faim.
Avoir les dents longues, ça voulait dire qu’on avait faim.
Et petit à petit, le sens de cette expression, il s’est transformé.
Parfois, en français, on dit aussi que quelqu’un a vraiment faim pour dire qu’il a faim de succès.
Il a très très envie de réussir.
Donc, c’est certainement pour ça que cette expression, elle a été un peu détournée. Son utilisation a été modifiée.
La faim est vue comme une métaphore de l’ambition.
Voici une mise en situation.
Jonathan a vraiment les dents longues.
Il est prêt à tout pour réussir dans l’entreprise, avoir une promotion et devenir directeur.
Il travaille jour et nuit et il est même prêt à dire du mal de ses collègues à la direction.
Parfois, quand on parle des gens qui ont les dents longues, mais encore plus que les dents longues, on dit en français : il a les dents qui rayent le parquet.
Donc en fait tellement ses dents sont longues, elles touchent le sol et elles font des rayures sur le sol.
Ça, c’est vraiment quelqu’un de très, très, très ambitieux.
C’est une ambition extrême démesurée.
Poser un lapin.
Vous avez bien entendu un lapin comme le petit animal.
Quand on pose un lapin à quelqu’un, ça signifie qu’on ne va pas à un rendez-vous.
Si je ne vais pas un rendez-vous, je pose un lapin à quelqu’un et si quelqu’un ne vient pas à un rendez-vous avec moi, il me pose un lapin.
Je me suis fait poser un lapin.
Souvent, on l’utilise dans le cadre d’un rendez-vous amoureux, un date, mais ça peut aussi être un rendez-vous professionnel, un rendez-vous avec un ami, un rendez-vous médical.
Par exemple, si j’oublie d’aller à un rendez-vous médical, je peux dire que j’ai posé un lapin à mon médecin, que j’avais complètement oublié d’aller à ce rendez-vous.
Voici deux mises en contexte.
J’avais rendez-vous avec un garçon au restaurant à 20 heures.
J’ai attendu plus d’une heure et il n’est jamais venu.
Personne ne m’avait jamais posé un lapin comme ça.
Il ne m’a en plus donné aucune nouvelle et aucune explication.
Voici un deuxième exemple dans un cadre professionnel.
J’ai fait deux heures de route pour aller au rendez-vous avec ma cliente et elle m’a posé un lapin. Elle n’est jamais venue.
Se prendre un râteau. Littéralement, se prendre un Un râteau, ça signifie qu’on prend un râteau. Vous voyez, c’est un outil qu’on utilise dans le jardin, souvent pour ramasser les seuils, on se le prend dans la tête. Cette expression, elle vient bien justement de cette image. Vous l’avez peut-être déjà vu dans des dessins animés, c’est un peu un gag récurrent.
Quelqu’un qui marche et qui va marcher sur une partie du râteau, qui est au sol et le râteau se lève et il percute la tête de la personne.
Bien sûr, cette expression familière, on l’emploie surtout au sens figuré.
Se prendre un râteau, ça signifie qu’on a essayé de séduire quelqu’un, mais que nous ne sommes pas arrivés à nos fins.
La personne ne s’est pas laissé séduire, elle nous a mis un stop.
Elle n’est pas intéressée par nous.
On se prend un râteau.
C’est un peu la même douleur, sauf que ce n’est pas une douleur physique, mais c’est une douleur au cœur.
Ça, fait mal de se prendre un râteau.
Par exemple, si je marche dans la rue et qu’un garçon vient me parler et me demande mon numéro de téléphone et que je lui dis: non merci, je ne suis pas intéressée, je suis déjà en couple, il va dire qu’il s’est pris un râteau et moi, je lui ai mis un râteau.
Mettre la main à la pâte.
La main. Et la pâte, ça fait référence à la pâte à pain du boulanger.
Quand on dit qu’on met la main à la pâte, ça veut tout simplement dire qu’on aide quelqu’un ou plusieurs personnes à faire quelque chose.
Généralement, c’est une tâche assez ennuyeuse, assez pénible.
Donc, quand on met la main à la pâte, on aide.
Je vais vous donner deux mises en contexte pour vous aider à mieux comprendre l’expression et surtout pour que vous puissiez vous aussi, l’utiliser.
Voici un premier exemple.
Toute la famille a mis la main à la pâte pour cuisiner le repas de Noël.
Nous avons cuisiné tous ensemble.
Voici une deuxième mise en contexte.
Je suis toute seule à faire le ménage de l’appartement.
J’aimerais que mon mari mette un peu la main à la pâte, qu’il m’aide à nettoyer, au moins qu’il passe l’aspirateur.
Ça va sans dire.
Qu’est-ce que ça signifie ?
Ça va sans dire, ça veut tout simplement dire que c’est évident.
On n’a même pas besoin de le dire. Ça va sans dire.
C’est que quelque chose est tellement évident que ça ne vaut même pas la peine d’utiliser sa salive pour le dire.
Par exemple, si je suis au restaurant et que que la personne qui est avec moi et moi-même, nous sommes très gourmands, qu’on adore manger, je vais demander à la personne: Est-ce qu’on prend un dessert ? Et la personne va très certainement me répondre: Ça va sans dire.
Pour dire que c’est évident qu’on va prendre un dessert.
C’est sous-entendu, c’est une bête question tellement c’est évident.
Un autre exemple, par exemple, si vous envoyez votre femme ou votre mari votre copain, votre copine, un ami, faire les courses et que vous lui avez demandé de prendre du lait, quand il revient, si vous lui demandez : est-ce que tu as pris du lait ? Il va répondre : ça va sans dire. C’est pour ça que j’étais allé aux courses, principalement.
Donc, ça veut dire que c’est évident qu’il en a pris.
Cette expression, elle est très souvent utilisée par les Français qui vous accueillent chez eux.
Donc, si vous allez à un dîner chez des Français ou si vous allez prendre un goûter, boire un café, c’est une expression que très facilement, les Français vont sortir.
Cette expression, c’est : « fais comme chez toi ». Ou « faites comme chez vous » si vous vous adressez à plusieurs personnes ou que vous vouvoyez la personne.
Quand quelqu’un vient chez vous et que vous voulez qu’il se sente bien, qu’il se sente comme chez lui, vous lui dites : fais comme chez toi.
Donc, considère que ma maison est ta maison.
Par exemple, si j’ai une amie qui vient et qu’elle me demande: est-ce que je peux avoir un verre d’eau ?
Je vais lui dire: fais comme chez toi. Les verres sont juste là.
Ça veut dire : tu peux te servir toi-même, tu peux prendre un verre et mettre de l’eau dedans.
Voici une autre mise en contexte.
Si un groupe d’amis arrive à la maison pour dîner et qu’ils me demandent : est-ce que tu veux qu’on retire nos chaussures ou les laisse, je peux leur dire : Faites comme chez vous, faites comme vous êtes le plus à l’aise.
Ça veut dire que je leur laisse le choix.
Je leur dis vous faites comme vous faites à la maison.
Si vous voulez retirer vos chaussures, vous les retirez. Si vous voulez les laisser, vous les laissez.
Mine de rien.
Un abonné m’a demandé ce que signifiait cette expression mine de rien en commentaire. Nous allons donc le voir ensemble aujourd’hui parce que c’est une expression qui peut intéresser tout le monde.
Mine de rien, ça signifie tout simplement sans en avoir l’air, comme si de rien n’était.
On l’utilise quand quelque chose est différent de ce qu’on imaginait.
La mine, c’est l’apparence, c’est l’air.
Cette expression, on l’emploie pour exprimer que les apparences peuvent être trompeuses, que le résultat est différent de ce qu’on attendait.
On aurait pu croire que non, mais en fait, si.
Je vais vous donner des mises en contexte, ça va vraiment vous aider à mieux comprendre. Par exemple, si je n’avais presque pas étudié pour mon examen de français et que j’ai tout de même eu 16 sur 20, je peux dire : je n’avais presque pas étudié pour mon examen, mais mine de rien, j’ai quand même eu 16 sur 20.
C’est un résultat auquel on ne s’attendait pas forcément.
Voici un autre exemple, une autre mise en contexte.
Si on est en hiver et que je suis chez moi, j’ai l’impression qu’il fait froid dehors et quand je sors, il y a quand même un peu de soleil.
Donc, je pourrais dire: mine de rien, il y a quand même du soleil. Ou encore : mine de rien, il y a beaucoup de soleil malgré les nuages.
J’ai peur d’attraper un coup de soleil.
Et enfin, voici une dernière mise en contexte.
Wahou ! Tu es déjà marié et tu as deux enfants ?
Mine de rien, ça fait déjà 10 ans que je suis en couple avec Thibault, le temps passe vite.
Donc, l’air de rien, le temps est vite passé sans qu’on s’en rende vraiment compte.
Tourner la page.
Cette expression, je ne sais pas si vous la connaissez, elle signifie tout simplement passer à autre chose, avancer.
On peut même dire qu’on ferme le livre. Ça veut dire qu’on passe à une autre étape de notre vie ou qu’on laisse quelque chose ou quelqu’un derrière nous.
Voici quelques mises en contexte pour vous aider à mieux comprendre l’expression.
Par exemple, je pourrais dire: Greg a complètement tourné la page avec Maeva. C’est terminé, il ne l’aime plus, il ne se remettra plus jamais en couple avec elle.
Voici une autre mise en contexte.
Par exemple, si j’ai une amie qui était chanteuse dans sa jeunesse, je pourrais lui dire: ta carrière de chanteuse ne te manque pas ?
Et elle peut me répondre: non, j’ai complètement tourné la page avec ma carrière de chanteuse. Maintenant, je suis chef cuisinière et j’adore mon nouveau métier. J’ai tourné la page, c’est derrière moi.
C’est vu et revu.
Moi, j’adore utiliser cette expression, je l’utilise très souvent.
On l’utilise pour parler de quelque chose qui n’est pas très original.
On dit: c’est vu et revu.
Ça veut dire que ce n’est vraiment pas original, qu’on l’a déjà vu plein de fois.
Ce n’est pas quelque chose de novateur ou d’innovant.
Par exemple, si je regarde la télévision et que je vois une publicité avec une histoire qu’on a déjà vue dix fois, par exemple, de produits pour la lessive, je peux dire: c’est vu et revu. Ils devraient un peu changer l’histoire de leur publicité.
On l’utilise pour dire qu’une idée est un peu nulle, qu’on l’a déjà vue un peu partout, que ça a déjà été fait plein de fois.
Voici d’autres mises en contexte.
Par exemple, si je dis que je n’ai pas d’idée de cadeau pour mon copain, une amie peut me dire: tu pourrais lui acheter un parfum.
Moi, je vais dire: oh non, pas un parfum, c’est vu et revu.
Ça veut dire que c’est vraiment un cadeau très basique que tout le monde peut faire.
Voici une deuxième mise en contexte.
Si je dois recevoir des invités et que je dois trouver un dessert à faire et que mon mari me dit: on pourrait faire un crumble aux pommes en dessert, je vais dire: Oh non, c’est vu et revu des crumbles. On en voit tout le temps. J’aimerais faire un dessert un peu plus original.
Je vais vous mettre une dernière mise en contexte que j’ai vue sur Instagram.
Il y a un compte Instagram qui s’appelle Les Casse-Couilles de Vinted.
Casse-couilles, c’est une expression très vulgaire en français.
C’est un synonyme de chiant, donc des gens ennuyants.
Là, ça répertorie des gens qui sont ennuyants sur vintage.
Vous voyez, c’est le réseau où on peut vendre et acheter des vêtements.
Ici, on a une conversation entre une vendeuse et une acheteuse et la personne qui veut acheter ne fait aucune phrase.
Elle ne répond que par des tout petits mots.
La vendeuse lui demande si elle ne sait pas faire des phrases.
Vous voyez ici, c’est repris sur le groupe.
La description de cette image, c’est : les gens qui font des phrases, c’est vu et revu. Ici, évidemment, c’est ironique, c’est du second degré.
C’est pour dire : pourquoi faire comme tout le monde ? On a déjà vu des phrases plein de fois, donc autant être un peu plus original dans sa manière d’écrire.
Comme je vous dis, c’est de l’humour.
Faire les cent pas. Dites-moi en commentaire si vous l’avez déjà entendue ou même, vous l’avez peut-être déjà utilisée.
Cette expression, elle veut un peu dire ce qu’elle veut dire.
On marche beaucoup en attendant quelque chose.
On est impatient qu’une situation se produise, on est stressé, on peut attendre, par exemple, des nouvelles.
On va marcher et faire faire les cent pas, donc marcher.
Marcher en attendant, ça permet de se faire un peu avancer le temps plus vite.
Je vais vous donner des petites mises en contexte, ça va vous aider à mieux comprendre l’expression et surtout à l’utiliser vous-même si vous ne l’avez jamais utilisée.
Par exemple, si mon grand-père se fait opérer et que je suis à l’hôpital, j’attends des nouvelles, je peux dire que je fais les 100 pas dans les couloirs de l’hôpital en attendant des nouvelles de mon grand-père.
Je suis un peu stressée, je vais marcher pour faire passer le temps plus vite.
Voici une deuxième mise en contexte un peu plus joyeuse.
Je fais les cents pas depuis 20 heures, j’organise une fête ce soir et mes invités ont déjà 30 minutes de retard.
Donc, ça me permet de me faire patienter.
Je préfère être en mouvement que d’attendre de manière statique, immobile.
Enfin, voici une dernière mise en contexte.
Je fais les cent pas depuis ce matin en attendant les résultats du bac de mon fils.
Une fois toutes les lunesc c’est une expression qui signifie tout simplement très rarement.
On utilise cette expression pour parler de quelque chose qui arrive très peu souvent, même quasiment jamais.
Je vais vous donner quelques mises en contexte pour vous aider déjà à mieux comprendre l’expression et surtout pour que que vous puissiez l’utiliser vous aussi.
Voici une première mise en contexte.
Je suis presque végétarienne.
Je mange de la viande seulement une fois toutes les lunes.
Ça veut dire que la plupart du temps, je ne mange pas de viande et que vraiment, trois fois par an, je vais faire un écart, je vais manger un peu de viande.
Voici une deuxième mise en contexte.
C’est sûr, vous allez bien comprendre.
Je fais le ménage toute seule à la maison. Mon mari ne fait que la vaisselle une fois toutes les lunes.
Ce n’est pas demain la veille.
Demain, c’est jour d’après et la veille, c’est le jour d’avant.
Que peut bien vouloir dire: c’est pas demain la veille ?
Cette expression, elle veut dire que quelque chose n’est pas prêt d’arriver.
Quelque chose va peut-être se produire, mais dans vraiment très longtemps.
Donc, ce n’est pas demain la veille.
C’est quelque chose qui… On dirait que ça n’arrivera jamais.
Je vais vous donner des mises en contexte parce que cette expression, elle est un peu compliquée.
Ça, ça va vous aider déjà à mieux comprendre et surtout, vous, vous pourrez l’utiliser dans des phrases.
Voici un premier exemple.
Clara et Pierre se sont séparés il y a un an et Pierre pleure encore tous les jours.
Ce n’est pas demain la veille qu’il va l’oublier.
Donc, ce n’est pas près d’arriver.
Et voici une deuxième mise en contexte.
Ce n’est pas demain la veille que je vais pouvoir prendre des vacances.
J’ai tellement de travail.
Je travaille tous les jours jusqu’à 22 heures et je commence à 7 heures le matin.
Je n’ai aucune idée de quand je vais pouvoir prendre des vacances.
Donc, ce n’est pas demain la veille que je vais pouvoir me reposer.
Être au taquet.
Être au taquet, c’est une expression familière pour dire qu’on est super motivé. Qu’on a plein d’énergie, comme si on avait bu 10 Red Bull ou qu’on avait pris plein de vitamine C.
On déborde d’énergie.
Par exemple, si j’avais un entretien d’embauche ce matin, je peux dire : j’étais au taquet pendant l’entretien.
Je répondais à toutes les questions super bien.
Je suis sûre que je vais avoir le job. J’étais trop motivée pour avoir ce travail.
Il n’y a pas photo.
Je vais tout d’abord vous expliquer ce que signifie cette expression, vous faire des petites mises en contexte et vous expliquer d’où vient cette expression, quelle est l’origine de l’expression « il n’y a pas photo ».
Quand on dit qu’il n’y a pas photo, on veut dire qu’il n’y a pas de débat.
C’est très clair.
On a un choix à faire, c’est très clair, il n’y a pas photo, on sait ce qu’il faut faire ou on sait ce qu’on préfère, c’est limpide.
Il n’y a pas d’hésitation.
Voici deux mises en contexte pour vous expliquer, pour que vous compreniez mieux l’expression et que vous puissiez, à votre tour, l’utiliser.
Par exemple, si j’hésite entre deux robes, je vais demander à une amie : est-ce que tu préfères la robe bleue ou la robe rouge ?
Elle peut me répondre: Il n’y a pas photo. La rouge te va beaucoup mieux.
Il n’y a pas à hésiter.
Voici une deuxième mise en contexte.
Par exemple, je peux dire entre travailler pour une multinationale ou travailler dans une petite startup, il n’y a pas photo pour moi. Je préfère travailler dans une petite équipe familiale.
Donc, il n’y a pas d’hésitation. C’est très clair.
Je ne sais pas si vous avez entendu, mais à l’oral, souvent, au lieu de dire : il n’y a pas, on va dire : Y a pas.
C’est une espèce de contraction de la langue.
C’est dans la manière de parler.
On va supprimer la première partie, donc: Il n’y et on va juste garder y a pas photo. Bien sûr, pour parler correctement dans le langage le plus pur, vous devez dire : Il n’y a pas photo, mais la plupart des gens à l’oral, vont dire : Y a pas photo.
Mais d’où vient cette expression ?
Cette expression, en fait, elle vient des courses de chevaux.
Pour ne pas que les parieurs soient énervés parce qu’ils avaient l’impression que c’était leur cheval qui devait gagner, les organisateurs des courses payaient déjà à l’époque des photographes pour bien montrer quel cheval était arrivé en premier.
Parfois, il n’y avait pas du tout de débat et ils étaient très éloignés les chevaux. Donc, on disait : il n’y a pas photo.
C’est de là que vient cette expression.
Choisissez un peu trois cartes au pif.
Vous n’avez pas compris ce que je vous ai demandé ?
C’est l’expression que nous allons voir aujourd’hui: au pif.
Au pif, c’est une expression qui veut dire au hasard.
Quand je vous demande de choisir trois cartes au pif, je vous demande de choisir trois cartes à l’aveugle, au hasard complet.
Au pif, cette expression, elle peut aussi vouloir dire de manière approximative.
Ce n’est pas vraiment du hasard, mais c’est vraiment à vue d’œil.
On évalue sans vraiment savoir.
Par exemple, je pourrais vous demander : vous pensez que la distance entre la bibliothèque et moi est de combien ?
Vous pourriez me répondre: au au pif, trois mètres.
Ça veut dire que c’est assez approximatif.
Vous ne le savez pas vraiment, mais vous dites un peu au hasard, comme ça vous semble, comme ça vous paraît, mais bien sûr, vous n’avez pas de mètre pour mesurer.
Par exemple, vous pouvez aussi souvent utiliser cette expression en cuisine.
Si vous n’avez pas de balance pour peser les ingrédients, vous allez faire une recette un peu au pif.
Vous allez dire: je n’avais pas de balance, donc j’ai un peu mis le sucre, la farine, le lait au pif, comme ça me semblait.
J’ai fait du mieux que je pouvais sans pouvoir vraiment mesurer.
C’est l’hôpital qui se fout de la charité.
C’est l’hôpital qui se moque de la charité.
Si on dit: c’est l’hôpital qui se fout de la charité, l’expression est vraiment très, très familière.
Alors que c’est l’hôpital qui se moque de la charité, on peut l’utiliser dans plus de contextes.
Mais que veut dire cette expression ?
Quand on l’utilise, on veut dire à quelqu’un qui nous fait un reproche ou qui nous pointe un défaut, alors que cette personne a aussi ce défaut, fait aussi quelque chose de mal.
Vous allez certainement mieux comprendre avec des mises en contexte.
Par exemple, si j’ai mangé toutes les chips qu’il y avait chez moi et que quelqu’un me le reproche, par exemple, mon mari va me le reprocher.
Il va me dire: tu as mangé tous tes chips ?
Moi, je vais lui dire : c’est l’hôpital qui se moque de la charité.
Toi, tu avais mangé tous mes yaourts.
Vous voyez, quelqu’un me fait un reproche, mais moi, je trouve que cette personne, elle ne vaut pas mieux que moi, elle fait les mêmes erreurs que moi.
Donc, je vais lui dire: c’est l’hôpital qui se moque de la charité.
Voici une autre mise en contexte.
Par exemple, au travail, je peux dire: mon patron me fait des reproches en disant que je prends une trop longue pause déjeuner le midi alors que je ne prends qu’une heure.
Je peux dire: c’est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité.
Lui, il part tous les jours à midi et revient à 14 heures.
Il prend deux fois plus de temps.
C’est l’hôpital qui se fout de la charité.
Il me fait un reproche et lui, il fait la même chose, même pire.
Boire des coups.
Santé.
Boire des coups, c’est tout simplement une expression qui signifie boire un verre, boire des verres.
C’est quand on va passer un moment convivial, un chouette moment avec, par exemple, des amis ou sa famille et on va boire des verres.
On peut prendre un coca, une bière, du vin.
L’idée, c’est juste passer un un moment ensemble, soit dans un bar, souvent, c’est dans un bar, on va boire des coups, mais ça peut être dans des appartements, chez un ami, chez son amoureux.
L’idée, c’est de passer un bon moment à un moment de partage.
Je vais vous donner deux petites mises en contexte pour bien comprendre l’expression et que vous puissiez l’utiliser.
Par exemple, si je demande à un collègue ce qu’il a fait ce week-end, il peut me répondre: je n’ai pas fait grand-chose, j’ai juste été boire des coups avec des amis.
Un autre exemple, ça pourrait être si quelqu’un m’écrit un petit message pour me demander si je suis disponible, je peux répondre : non, je suis en train de faire une vidéo YouTube, mais si tu veux, on peut se retrouver après pour boire des coups au petit bar en bas de chez moi.
L’expression, c’est le serpent se mord la queue.
Ça signifie qu’on est dans un cercle vicieux.
On est dans une situation dans laquelle on a des difficultés de sortir de cette situation. Ou alors, on est dans une situation où un élément A dépend d’un élément B, puis a besoin de l’élément A.
On tourne en fait.
On ne sait plus comment s’en sortir.
Je vais vous donner des mises en contexte.
Ce sera, je pense, beaucoup plus simple pour comprendre et surtout, ce sera plus simple pour que vous-même, vous puissiez utiliser l’expression.
Voici une première mise en contexte.
En France, pour pouvoir ouvrir un compte en banque, il faut des fiches de paye, mais pour pouvoir recevoir son salaire, il faut un compte en banque français.
Je ne peux pas toucher mon salaire puisque je n’ai pas de compte en banque, mais il ne peut pas ouvrir de compte en banque puisque je ne touche pas de salaire.
Donc, on peut dire que c’est le serpent qui se mord la queue.
On ne sait pas par où commencer.
On est dans un cercle infini.
Noyer le poisson. Cette expression, elle est un peu étrange parce que noyer un poisson, c’est impossible.
Le poisson, il respire dans l’eau.
On va voir ce que veut dire cette expression, des mises en contexte et surtout d’où elle vient. Quand on dit qu’on essaye de noyer le poisson, ça veut dire qu’on essaye de détourner une conversation.
Dans une conversation avec quelqu’un, il y a un sujet qui est abordé et vous n’avez pas envie de parler de ça ou vous essayez vraiment de détourner la conversation pour qu’on ne parle plus de ce sujet parce que soit, il vous gêne, il vous embarrasse ou vous n’avez pas le droit d’en parler parce que vous avez promis à quelqu’un que vous n’alliez pas parler de ce sujet.
Donc, vous essayez vraiment de noyer le poisson.
Vous essayez d’enterrer le sujet et d’aller vers une autre thématique dans la conversation.
Je vais vous donner des mises en contexte, ça va vous aider à mieux comprendre.
Voici une première mise en contexte.
Souvent, on peut dire que les politiques essayent de noyer le poisson quand ils n’ont pas la réponse à une question.
Si on demande à un homme politique combien coûte un ticket de métro dans Paris, il va peut-être répondre : ah, l’important, ce n’est pas combien coûte le ticket de métro, mais combien on peut rembourser chaque année les personnes qui prennent le métro.
Vous voyez, là, il a parfaitement noyé le poisson.
En fait, il ne savait pas répondre à la question, donc il a détourné la conversation. Il a dissimulé, il a un peu caché qu’il ne savait pas répondre en changeant un peu de sujet.
Avoir un coup de mou, ça veut dire se sentir un peu déprimé, ressentir une fatigue passagère. On n’est pas très en forme.
Ça peut être physique ou psychologique, mais on n’est pas… On a un coup de mou. Je vais vous donner quelques mises en contexte, ça va vous aider à mieux comprendre l’expression et surtout à pouvoir l’utiliser par vous-même.
Voici une première mise en contexte.
J’ai eu un petit coup de mou après la pause déjeuner.
J’avais trop mangé, j’avais juste envie de dormir et pas de travailler.
Voici un deuxième exemple.
À chaque fois que j’ai un petit coup de mou, je regarde un film de Jim Carrey et je me sens beaucoup mieux, je me sens beaucoup plus joyeuse et positive.
Et enfin, voici une dernière mise en contexte pour bien vous aider à comprendre. À chaque fois que j’ai un petit coup de mou parce que ma famille me manque, je les appelle sur Skype en vidéo et tout de suite, ça va beaucoup mieux.
Un coup dur.
Il y a beaucoup d’expressions en français avec le mot coup.
C’est une expression qui n’est pas très joyeuse.
C’est une expression assez négative.
Ça veut dire qu’on traverse une épreuve, on traverse quelque chose d’assez difficile.
C’est vraiment une mauvaise période, c’est quelque chose qui nous arrive qui n’est vraiment pas gai, qui n’est vraiment pas joyeux.
Quelque chose de triste nous arrive.
On peut par exemple dire que pour traverser les coups durs de la vie, il faut être très positif.
Un coup dur, ça peut être, par exemple, le décès d’un proche, ça peut être perdre son travail, ça peut être échouer à un examen ou encore, ça peut être…
Qu’est-ce que ça peut être ?
Ça peut être, par exemple, une séparation amoureuse, une difficulté qui nous arrive, une épreuve.
Je vais vous donner deux mises en contexte pour vous aider à mieux comprendre l’expression et surtout, pour que vous puissiez, vous aussi, l’utiliser dans des phrases quand vous parlez en français.
Voici une première mise en contexte.
J’ai été licencié de mon travail en mars dernier.
Ça a été un vrai coup dur pour moi.
J’ai mis plusieurs mois à m’en remettre.
Voici une deuxième mise en contexte.
L’équipe de football de Belgique a été éliminée à la Coupe du monde par la France.
Ça a vraiment été un coup dur pour les Belges qui se voyaient déjà en finale de la Coupe du monde.
Voilà, la vidéo est terminée.
J’espère qu’elle vous a plu, que vous avez pu apprendre des nouvelles expressions.
Si c’est le cas, mettez bien sûr un j’aime.
Et si vous n’êtes pas encore abonné et que vous voulez progresser en français, abonnez-vous tout de suite et activez la cloche.
Je vous dis à bientôt.